Triompher du Silence

 

Le silence nous aurait-il tous engloutis? L’âge des cris stridents de la cour de récréation a cédé la place à l’âge des écouteurs, des oreillettes, des casques...

Dans notre histoire individuelle, nous avons, tous, un jour, commencé à nous taire. Oh, certes, par respect. Par respect de l’autre dont la parole est plus importante ou «hiérarchiquement» prioritaire... Histoires de pouvoir. Par peur de briser des silences lourds de sens mais sans explication qui planaient, dans la famille ou dans le groupe auquel nous appartenions.

Parler peut révéler notre ignorance. La honte de ne pas savoir et l’ignorance que l’on peut tout apprendre, dès que l’on reconnaît ne pas encore savoir, nous font aussi croire que parler est dangereux. Parfois même compromettant. Nous nous sommes murés dans une prison choisie.

 

Nous sommes dans un monde surpeuplé, mais nous sommes isolés. Aujourd’hui beaucoup se plaignent du manque de communication. Mais pour communiquer, il ne suffit pas d’avoir un contenu à échanger. Il faut un canal possible. Une bouche, des yeux,  un coeur et aussi un ventre ouverts.
Combien de paroles prononçons-nous du bout des lèvres, en chuchotant, sans respirer, à travers l’amplificateur d’un téléphone?
Combien de paroles sans regarder l’autre, sans le sentir, sans l’aimer, sans nous y intéresser?
Nos paroles creuses sont comme des silences. Elles pèsent par le poids des non-dits. 


Alors, que faire pour triompher du silence de nos voix?

• OSER se dire, et se chanter : première guérison du «tais-toi» de nos parents, de nos ancêtres, de nos censeurs frustrés de leur propre son intérieur

• NOURRIR l'oiseau intérieur de légèreté, d'insouciance...chanter sans raison

• DEPLOYER l'arbre à sons : ouvrir nos corps et déployer nos ailes physiques, émotionnnellees et essentielles pour nous laisser inspirer et creuser notre cathédrale intérieure de vibrations