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La kinésiologie s'intéresse aux MOTS derrières les MAUX du corps...
Il s'agit de se mettre à l'écoute des émotions, scénarios, associés ou cachés derrière les tensions, les postures, les restrictions de mouvement, les douleurs...  
Malgré les réponses et solutions objectives apportées par la Science, il arrive que nos blocages se répètent. Que nos douleurs s’installent. Que nos performances sportives semblent avoir atteint leurs limites...
Alors?

En interrogeant les mémoires émotionnelles qui semblent avoir été associées à une zone, un mouvement, une posture, un geste ou un contact, le test musculaire permet de faire émerger un refoulé, des mots, des images, des ressentis... éléments que vous pouvez reconnaître et valider vous-mêmes, d'autant que l'effet de leur libération sur votre bien-être est perceptible immédiatement. 

C'est comme si votre corps vous avait parlé en direct, et que vous aviez, enfin, entendu et reconnu ses besoins.  

 

Votre liberté de mouvement

A l'origine  votre corps bougeait librement. Vos sensations et vos émotions étaient brutes et vous parlaient en direct. Et voilà que vous revisitez les pages de votre histoire personnelle, les moments où le stress vous a poussé à vous bloquer, vous recroqueviller, vous limiter, perdre confiance en vous, tourner le dos à vos perceptions ! Vous pouvez maintenant dissiper l'émotion qui vous maintenait dans le passé  et déployer un mouvement plus libre...

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Votre auto-régulation émotionnelle

Mais revenons à quelque chose de très concret et basique. Avant de tenter d'éliminer les blocages émotionnels, demandons-nous : Quelle est la fonction d’une émotion?

Voici mon hypothèse : nous mettre en état d’alerte, re-brancher la conscience consciente pour trouver une solution et une action en urgence... alors que nous flottions en état de « pilote automatique » ...

 

La peur peut nous alerter et nous éviter de nous tuer par négligence ou inadvertance…

Mais lorsqu’elle est permanente ou trop intense elle nous paralyse.  Elle fige le corps et l'esprit.

 

La colère peut nous alerter et nous donner le courage d’agir, de prendre la décision de changer une situation qui nous est préjudiciable au lieu de nous résigner.

Mais lorsqu’elle est permanente ou trop intense elle peut compromettre l’harmonie dans nos relations ou faire de nous des criminels. 

 

La tristesse  peut nous alerter sur le fait que nous refusons le mouvement de la vie et nous amener à libérer notre résistance, à accepter de lâcher-prise dans une situation que nous ne pouvons changer (deuil…)

Mais lorsqu’elle est permanente elle épuise nos ressources de joie et nous rend passifs voire suicidaires

 

La joie fait circuler en nous plus d’énergie, elle nous met en état de sortir de la passivité, donc d’agir même lorsqu’il n’y a pas de défi ou d’obstacle en vue. 

Si la joie est trop intense notre coeur peut ne pas y résister…certes. 


La joie permanente aurait une chance d’exister si nous parvenions à une attitude d’acceptation totale et consciente de tout mouvement,  changement, expérience… Une utopie? Peut-être.

En théorie, lorsque nous laissons l’émotion libre de venir puis de s’en aller une fois l’action accomplie, nous revenons automatiquement à la joie….

Mais un grain de sable dans nos rouages peut nous faire (re)passer de la quiétude à l’inquiétude 

 

Que faire en dehors d'une séance?

Si nous considérons la douleur physique comme une alerte, la première chose est de traiter l'urgence médicale. Mais lorsque la douleur devient chronique, remarquez quelle tension musculaire s'installe? Comment la tension corporelle "emprisonne" des émotions non dites ou non résolues, comment l'énergie cesse de circuler?  Cette zone d'alerte continue à vous appeler à l’action pour corriger la cause. Mais le stress et la peur de la douleur intensifient le blocage, et scellent le cercle vicieux en vous poussant à fuir pour moins ressentir la douleur. Ce jeu peut durer longtemps...

 

Les premiers secours pour votre mieux-être   :

1. Apprenez et entraînez-vous à vous relaxer, à détendre vos muscles,  puis lorsque  vous mettez en mouvement, physiquement, mentalement, corporellement,  cherchez à opposer le moins de résistance possible, continuez à ressentir  la plus grande détente possible, dans le tonus le plus adapté au mouvement. Apprenez à vous détendre et à rester aussi présent(e) que possible en cas de douleur physique ou morale.

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2. Apprenez et entraînez-vous à créer une harmonie intérieure sur base de la détente de vos muscles en coordonnant la respiration avec un rappel constant à l'espace et au temps présents, dès que les pensées parasites vous envoient ailleurs...  

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Muscles - émotions - douleur

"L'art a une place dans la vie de chacun, dans son vrai sens d'épanouissement expressif de l'être. Quelque soit notre pratique ou notre écoute,  notre présence consciente contribue à la Beauté de ce monde".

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